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Les problèmes de santé mentale constituent un véritable fléau dans nos sociétés. Le réseau Qualaxia soutient des actions efficaces de promotion de la santé mentale, de prévention et de traitement des troubles mentaux les plus fréquents.

Qualaxia, c'est un réseau de chercheurs, d'experts, de décideurs, de gestionnaires et de cliniciens. L'objectif du réseau est de rendre facilement accessibles des documents que nous jugeons particulièrement importants sur la santé mentale des populations.

Nous vous invitons à réagir aux articles du blogue Qualaxia. Donnez votre point de vue, posez vos questions, faites connaître vos expériences ou informez-nous sur des documents ou des outils d'intérêt pour les décideurs, les gestionnaires et les cliniciens. La connaissance scientifique prend tout son sens lorsqu'elle est confrontée à l'expérience sur le terrain. Ce blogue se veut un moyen dynamique de partager les connaissances dans le domaine de la santé mentale populationnelle.

Le défi de l’approche intégrée

L’environnement scolaire connaît des changements accélérés depuis les années 1990, lesquels visent une meilleure efficacité du système scolaire (lutte contre le décrochage et défi de la réussite de tous). La santé des jeunes est également ciblée, notamment par des approches comme « École en santé ». Ce type d’approche commence à se déployer dans les cégeps, en raison des études qui révèlent les risques accrus de détresse psychologique chez les jeunes en transition vers la vie adulte.

Préparation à la naissance : n’oublions pas la santé mentale !

Depuis 2005, le Québec vit un mini-baby-boom : le nombre de naissances a augmenté, notamment chez les femmes de 25 à 39 ans. Dans une grande proportion des cas, il s’agit d’une première naissance.

Les nouveaux parents ont plus que jamais accès à une gamme de ressources pour les aider à vivre la grossesse et à se préparer à l’arrivée du nouveau-né.

La recherche participative communautaire : un outil pour l’augmentation du pouvoir d’agir des peuples autochtones

Les peuples autochtones du Canada et d’ailleurs ont vécu une perte grave systématique et persistante de leur pouvoir d’agir, ce qui a de terribles conséquences sociales et des effets dévastateurs sur leur santé, comme en témoigne le nombre impressionnant d’Autochtones dans les services de longue durée, notamment les programmes de désintoxication, les hospitalisations dans les services de santé mentale, et les unités de santé mentale dans le système judiciaire.

La dépression chez les hommes : un mal caché et méconnu

Pendant longtemps, la dépression a été plus particulièrement associée aux femmes. Pour certains, « les vrais hommes ne font pas de dépression ». Cette croyance est abordée dans différents programmes de promotion de la santé qui questionnent les normes masculines traditionnelles. Une campagne de publicité nationale australienne pour contrer la dépression souligne cette réalité . Les hommes plus traditionnels et rigides sur le plan des rôles de genre sont plus à risque de dépression et de suicide, et ils sont aussi plus difficiles à joindre par les services.

Mise en œuvre de soins hiérarchisés, une étude de cas

Au Québec, le plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010 propose une réorganisation des services en santé mentale basée sur une hiérarchisation des soins. Cette hiérarchisation consiste à déterminer les soins offerts et les clientèles desservies par les différents prestataires de services, de même que les mécanismes de gestion des interfaces entre les niveaux de soins. Elle a pour objectif d’améliorer l’efficience du système de soins en favorisant une meilleure complémentarité entre les prestataires de services et en assurant une continuité accrue des soins entre ceux-ci.

La santé psychologique, c’est quoi?

La sémantique d’un mot a souvent un impact sur nos perceptions, nos pensées et nos croyances associées à ce mot. Contrairement à la santé physique, nous avons souvent une image de maladie ou trouble lorsque nous parlons de santé mentale. C’est pourquoi la Stratégie du mieux-être au Nouveau-Brunswick utilise le terme santé psychologique pour faire la promotion de la santé mentale.

Bouger pour être en bonne santé… mentale!

La promotion de l’activité physique est au sommet des priorités de la santé publique. Il est maintenant reconnu que l’activité physique permet d’améliorer la santé globale des individus et de réduire le risque de nombreuses maladies chroniques physiques. Plus récemment, des études ont confirmé l’effet positif de l’activité physique sur la santé mentale. Des essais cliniques démontrent même l’efficacité de l’activité physique dans le traitement de la dépression. Dans une perspective de promotion de la santé mentale et de prévention des troubles mentaux courants auprès de la population en général, la pratique régulière d’activité physique serait associée à une amélioration de la qualité se vie et du bien-être psychologique, et à une réduction du niveau d’anxiété, des symptômes dépressifs, et du stress.

Le collège : un milieu favorable à l’amélioration de la santé mentale

Les jeunes en transition vers la vie adulte constituent une population à risque de développer des problèmes de santé mentale. Les statistiques sont frappantes, c’est dans le groupe des 15-24 ans que l’on retrouve les prévalences les plus élevées de détresse psychologique, de troubles anxieux ou dépressifs, de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues et de troubles de l’alimentation. De plus, le suicide est la deuxième cause de mortalité pour ce groupe d’âge. L’ampleur de ces problèmes se fait d’ailleurs sentir au sein de la population étudiante dans les établissements d’enseignement collégial. Depuis les dernières années, des démarches se font surtout dans le but de soutenir les clientèles dites émergentes qui regroupent notamment les jeunes ayant des troubles mentaux et des troubles d’apprentissage. En vue de soutenir l’ensemble des besoins de santé et le bien-être chez les jeunes, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) publiaient en 2010, le Cadre de référence pour soutenir la collaboration entre les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les collèges publics du Québec.

Le rôle clé des soins de santé mentale en collaboration

Les services de santé mentale reconnaissent de plus en plus les rôles primordiaux exercés par les soins primaires dans la prestation de services de santé mentale dans pratiquement chaque communauté du Canada. Ils reconnaissent également l’importance d’établir des partenariats afin d’optimiser ces rôles. Une telle collaboration permet aux services d’utiliser de manière plus efficace leurs ressources respectives, d’améliorer l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie, de mieux coordonner les soins, et d’améliorer l’expérience des personnes qui reçoivent ou cherchent à obtenir des soins pour un problème de santé mentale ou de toxicomanie.

Résoudre la crise du mieux-être au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick vit une crise du mieux-être. Comme sa population était aux prises avec un taux élevé d’obésité, d’inactivité, et de tabagisme, le gouvernement du Nouveau-Brunswick créa en 2006 le ministère du Mieux-être, de la Culture et du Sport dans le but de faciliter le développement d’une culture de mieux-être dans la province.