Mot-clé : santé mentale

La dépression chez les hommes : un mal caché et méconnu

Pendant longtemps, la dépression a été plus particulièrement associée aux femmes. Pour certains, « les vrais hommes ne font pas de dépression ». Cette croyance est abordée dans différents programmes de promotion de la santé qui questionnent les normes masculines traditionnelles. Une campagne de publicité nationale australienne pour contrer la dépression souligne cette réalité . Les hommes plus traditionnels et rigides sur le plan des rôles de genre sont plus à risque de dépression et de suicide, et ils sont aussi plus difficiles à joindre par les services.

Bouger pour être en bonne santé… mentale!

La promotion de l’activité physique est au sommet des priorités de la santé publique. Il est maintenant reconnu que l’activité physique permet d’améliorer la santé globale des individus et de réduire le risque de nombreuses maladies chroniques physiques. Plus récemment, des études ont confirmé l’effet positif de l’activité physique sur la santé mentale. Des essais cliniques démontrent même l’efficacité de l’activité physique dans le traitement de la dépression. Dans une perspective de promotion de la santé mentale et de prévention des troubles mentaux courants auprès de la population en général, la pratique régulière d’activité physique serait associée à une amélioration de la qualité se vie et du bien-être psychologique, et à une réduction du niveau d’anxiété, des symptômes dépressifs, et du stress.

Le collège : un milieu favorable à l’amélioration de la santé mentale

Les jeunes en transition vers la vie adulte constituent une population à risque de développer des problèmes de santé mentale. Les statistiques sont frappantes, c’est dans le groupe des 15-24 ans que l’on retrouve les prévalences les plus élevées de détresse psychologique, de troubles anxieux ou dépressifs, de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues et de troubles de l’alimentation. De plus, le suicide est la deuxième cause de mortalité pour ce groupe d’âge. L’ampleur de ces problèmes se fait d’ailleurs sentir au sein de la population étudiante dans les établissements d’enseignement collégial. Depuis les dernières années, des démarches se font surtout dans le but de soutenir les clientèles dites émergentes qui regroupent notamment les jeunes ayant des troubles mentaux et des troubles d’apprentissage. En vue de soutenir l’ensemble des besoins de santé et le bien-être chez les jeunes, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) publiaient en 2010, le Cadre de référence pour soutenir la collaboration entre les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les collèges publics du Québec.

Le rôle clé des soins de santé mentale en collaboration

Les services de santé mentale reconnaissent de plus en plus les rôles primordiaux exercés par les soins primaires dans la prestation de services de santé mentale dans pratiquement chaque communauté du Canada. Ils reconnaissent également l’importance d’établir des partenariats afin d’optimiser ces rôles. Une telle collaboration permet aux services d’utiliser de manière plus efficace leurs ressources respectives, d’améliorer l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie, de mieux coordonner les soins, et d’améliorer l’expérience des personnes qui reçoivent ou cherchent à obtenir des soins pour un problème de santé mentale ou de toxicomanie.

Un véritable catalyseur

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) adopte une action concertée pour transformer le portrait de la santé mentale au Canada.

La Commission a été créée en 2007 à la suite de consultations au cours desquelles des milliers de Canadiens et de Canadiennes, d’un océan à l’autre, ont exprimé le désir de disposer d’un meilleur système de santé mentale. Il s’agit de la plus vaste étude portant sur la santé mentale et les troubles mentaux jamais menée au pays.

Du besoin clinique quotidien de collaborer

Chaque jour, nous recevons des personnes qui éprouvent des problèmes de santé mentale qui nous demandent des soins. La complexité des problèmes à affronter et des défis à relever est incontournable, il est donc illusoire de tenter de pourvoir seul à la tâche. Pour y faire face efficacement, nous devons considérer une foule d’aspects bio-psycho-sociaux et maîtriser des expertises très diverses sur les plans relationnel, diagnostique, thérapeutique, social et communautaire. Un grand nombre de cliniciens ont fait l’expérience de l’efficacité de la collaboration avec les divers partenaires cliniques au sein de leur réseau local. Dans la perspective d’un dossier spécial sur ce que dit la littérature de l’efficacité des soins en collaboration en santé mentale pour traiter la dépression, explorons les avantages cliniques quotidiens pour la population, mais aussi dans l’intérêt des cliniciens eux-mêmes.

L’INSPQ propose un modèle

Dans le cadre d’un avis scientifique portant sur les interventions efficaces en promotion de la santé mentale et en prévention des troubles mentaux, l’INSPQ (2008) propose un modèle conceptuel permettant d’évaluer la pertinence de mesures pouvant être mises en œuvre pour promouvoir la santé mentale et prévenir les troubles mentaux.

Évolution des politiques

Jusqu’aux années 1960, les services offerts aux personnes ayant un problème de santé mentale relèvent surtout des hôpitaux psychiatriques. Ils accueillent souvent plusieurs milliers de « malades », ont essentiellement une fonction de gardiennage et n’offrent que peu de traitements structurés. Plusieurs facteurs ont toutefois fait en sorte que les choses changent très rapidement : l’introduction des neuroleptiques, la mise au point de programmes de spécialisation médicale en psychiatrie et surtout, la dénonciation par les usagers eux-mêmes des conditions de vie dans ces hôpitaux.

Agir et réussir ensemble : Des pratiques de promotion et de prévention efficaces en contexte scolaire québécois

Le Québec est engagé dans le déploiement de pratiques de promotion et de prévention efficaces en contexte scolaire. Depuis plus de cinq ans, au moyen d’une approche intersectorielle, École en santé, les acteurs de l’éducation et de la santé sont invités à travailler de façon complémentaire et en synergie pour renforcer les actions posées tout au long du cheminement du jeune.

Une approche en santé mentale adaptée aux populations autochtones

La santé mentale décrit la capacité des individus et des groupes à interagir les uns avec les autres, et avec leur environnement, de façon à promouvoir un bien-être subjectif ainsi que le développement et l’utilisation de leurs habiletés mentales. Le point central de cette définition est que la santé mentale ne se limite pas à l’absence de maladie, mais un état de bien-être positif.