Publié le 26 novembre 2013 par Arlène Laliberté 0
Pour de nombreux groupes des Premières Nations, l’équinoxe représente le changement et la transformation. Le printemps surtout est une période de renouveau et de renaissance. C’est également le moment où les groupes se dirigent vers leur endroit de rassemblement. Cet endroit spécial, où ont lieu les rencontres, les échanges, les célébrations et les deuils, est très symbolique, car c’est un lieu qui se rappelle du passé, qui témoigne du présent et qui offre de l’espoir pour l’avenir.
Publié le 30 mai 2013 par Marco Bacon 0
Pessamit, 1973. Il y a de cela 40 ans. Cette histoire commence peu de temps après un examen médical de routine au dispensaire de cette communauté autochtone innue dans la belle région de la Côte-Nord. Personne ne s’attendait à cela. Et vlan! La mauvaise nouvelle tomba tel un couperet filant à toute vitesse entre les deux piliers d’une guillotine et n’ayant aucun obstacle sur son passage, pas même ma tête. Le médecin m’annonçait alors, dans une langue que je ne maitrisais pas, que je quitterais bientôt ma famille, mes amis et ma communauté pour une très longue période. J’ai ressenti de nouveau l’effet de la guillotine, sauf que là, ce n’était plus uniquement ma tête qui serait séparée de moi, mais plutôt tout mon être qui serait séparé de la cellule familiale. Cela me semblait plus atroce que de perdre la tête.
Publié le 22 avril 2013 par Arlène Laliberté 1
Avril 2013 a marqué le passage de la Commission de vérité et réconciliation à Montréal. Cette commission, mise sur pied en 2008 à la suite des revendications d’anciens élèves des pensionnats indiens, a pour but de « tourner la page » sur les torts du passé afin de « bâtir un avenir plus solide et plus sain »…
Publié le 24 janvier 2012 par Arlène Laliberté et Georgia Vrakas 5
Les peuples autochtones du Canada et d’ailleurs ont vécu une perte grave systématique et persistante de leur pouvoir d’agir, ce qui a de terribles conséquences sociales et des effets dévastateurs sur leur santé, comme en témoigne le nombre impressionnant d’Autochtones dans les services de longue durée, notamment les programmes de désintoxication, les hospitalisations dans les services de santé mentale, et les unités de santé mentale dans le système judiciaire.
Publié le 6 décembre 2010 par Arlène Laliberté 1
La santé mentale décrit la capacité des individus et des groupes à interagir les uns avec les autres, et avec leur environnement, de façon à promouvoir un bien-être subjectif ainsi que le développement et l’utilisation de leurs habiletés mentales. Le point central de cette définition est que la santé mentale ne se limite pas à l’absence de maladie, mais un état de bien-être positif.