Publié le 3 juin 2018 par Brigitte Legault 0
« Maman, j’ai tellement mal en dedans. Je veux mettre fin à mes jours, mais je n’en ai pas le courage. » Ces paroles étaient celles de notre fils. À l’époque, nous ignorions qu’il était atteint d’un trouble bipolaire, mais cela faisait déjà plus de deux ans que nous percevions que quelque chose n’allait pas.
Publié le 10 septembre 2017 par Bruno Collard 0
Depuis les premières incursions de l’approche du soutien à l’autogestion au Québec (voir les autres articles du blogue sur le sujet) par le biais de Qualaxia et du travail de Dan Bilsker et Randy Patterson, le courant a pris de l’ampleur. Le soutien à l’autogestion est maintenant reconnu dans la littérature scientifique, ainsi que dans les protocoles et guides de pratique, en plus de connaître un engouement auprès des personnes ayant recours à ce soutien.
Publié le 30 avril 2017 par Martin Robert 0
L’aide aux personnes présentant un trouble de santé mentale prend sa validation clinique et organisationnelle en s’appuyant de plus en plus sur des critères mesurables et des outils standardisés, lesquels objectivent la réalité singulière des personnes aux prises avec une souffrance. La traduction de ces souffrances en termes de classification des maladies mentales et d’application de processus standardisés d’évaluation et de traitement occasionne des démarches d’aide qui, dès le départ, procèdent par une séparation
Publié le 6 janvier 2017 par Claire Gagné 0
Il y a un an était publié le Guide Priorité Santé (GPS), un guide de pratique destiné à soutenir les soins de santé primaires. Il s’agit d’une approche reconnue par l’OMS qui inclut la promotion de la santé et du bien-être, la prévention, l’habilitation en santé et l’utilisation efficace des ressources. Le guide s’inscrit parfaitement dans une optique de santé globale, physique et mentale.
Publié le 29 octobre 2016 par Nathalie Maltais et Christine Genest 0
De nos jours, le suicide est un sujet encore difficile à aborder dans la population en général. C’est d’autant plus inconcevable quand il s’agit de considérer qu’un tel geste pourrait être commis par des enfants. À ce sujet, les données provisoires de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) confirment que huit enfants âgés de moins de 14 ans sont décédés par suicide en 2012 et cinq en 2013. Heureusement, malgré ces statistiques, le suicide complété est plutôt rare.
Publié le 1 octobre 2016 par Dan Bilsker 4
J’ai rédigé d’autres blogues ici auparavant à propos du Guide d’autosoins pour la dépression, un outil d’autosoins gratuit fondé sur des données probantes, qui a été élaboré il y a environ une décennie et qui peut être téléchargé en français, en anglais, en punjabi, en chinois, en farsi et en vietnamien, ainsi qu’en version audio (malheureusement offerte en anglais seulement pour le moment). Des versions du guide, qui sont axées sur l’autocontrôle des humeurs en milieu de travail…
Publié le 25 juin 2014 par Philippe Roy 0
Au Québec, plusieurs publicités visent à contrer la stigmatisation de la santé mentale, notamment celles de la Fondation des maladies mentales. La campagne Demander de l’aide, c’est fort! du Centre de prévention du suicide du Saguenay-Lac-Saint-Jean brise également l’image de faiblesse associée à la demande d’aide pour la réinterpréter comme un geste de force. Ce type d’innovation trouve écho dans le récent projet Et moi comment ça va?[1] mis sur pied par le Centre de prévention du suicide de Québec (CPSQ).
Publié le 30 janvier 2014 par Dan Bilsker 2
Dans un article publié dans un précédent numéro de Quintessence, j’ai écrit sur le Soutien à l’autogestion (SAG) des troubles de l’humeur, une approche qui s’avère être d’une efficacité surprenante, malgré sa facilité d’implantation et les coûts minimes qu’elle engendre. Le SAG préconise l’enseignement aux patients de méthodes fondées sur des données probantes afin que ces derniers puissent gérer plus efficacement leur dépression. Ils obtiennent sans frais le Guide d’autosoins pour la dépression, en plus d’avoir accès au soutien d’un professionnel de la santé, d’un travailleur d’entraide ou d’un membre de leur famille. Les techniques enseignées dans ce guide sont basées sur la thérapie cognitivo-comportementale.
Publié le 23 décembre 2013 par Claire Page 2
En 2011, cinq constituantes du réseau de l’Université du Québec (UQ) démarraient une maîtrise en sciences infirmières en santé mentale et soins psychiatriques. À l’instar des infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne ou dans d’autres spécialités, le rôle d’infirmière praticienne en santé mentale et psychiatrie (IPS-SM/PSY) allait de soi. Malheureusement, celui-ci était bien loin d’être ficelé dans les instances ministérielles et encore moins dans les plans de nos collègues psychiatres. Les questions épineuses concernant le type d’infirmières à privilégier se sont succédées, à savoir si le titre d’infirmière clinicienne spécialisée devait être créé à défaut de pouvoir espérer le développement du rôle d’IPS-SM/PSY, ou si ni l’un ni l’autre n’allait voir le jour en raison de la confusion qui entourait ces catégories d’emploi.
Publié le 30 mai 2013 par Dominique Harvey et Lise Laberge 2
Dans son éditorial de mars 2013, la présidente de l’OIIQ, Mme Lucie Tremblay, soulignait la force indéniable que représentent les quelque 72 000 infirmières du Québec et les invitait à créer une synergie entre elles et avec les collègues du réseau pour changer le système de santé. « En tant que professionnels, nous devons faire valoir notre expertise et la mettre à profit pour que la population ait accès à des soins de qualité », mentionnait-elle. En santé mentale et en psychiatrie, elles sont plus de 4000 à œuvrer dans toutes les structures du système de santé. En exerçant leur leadership, elles peuvent contribuer à mieux répondre aux besoins toujours plus complexes de la population.