Publié le 29 octobre 2016 par Nathalie Maltais et Christine Genest 0
De nos jours, le suicide est un sujet encore difficile à aborder dans la population en général. C’est d’autant plus inconcevable quand il s’agit de considérer qu’un tel geste pourrait être commis par des enfants. À ce sujet, les données provisoires de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) confirment que huit enfants âgés de moins de 14 ans sont décédés par suicide en 2012 et cinq en 2013. Heureusement, malgré ces statistiques, le suicide complété est plutôt rare.
Publié le 25 juin 2014 par Philippe Roy 0
Au Québec, plusieurs publicités visent à contrer la stigmatisation de la santé mentale, notamment celles de la Fondation des maladies mentales. La campagne Demander de l’aide, c’est fort! du Centre de prévention du suicide du Saguenay-Lac-Saint-Jean brise également l’image de faiblesse associée à la demande d’aide pour la réinterpréter comme un geste de force. Ce type d’innovation trouve écho dans le récent projet Et moi comment ça va?[1] mis sur pied par le Centre de prévention du suicide de Québec (CPSQ).
Publié le 29 mai 2012 par Luc Desrochers 1
Le suicide est un problème de santé complexe et multidimensionnel qui touche la société québécoise plus que bien d’autres. Les facteurs de risque identifiés sont présents dans plusieurs segments de la population
Publié le 5 janvier 2012 par Philippe Roy 1
Pendant longtemps, la dépression a été plus particulièrement associée aux femmes. Pour certains, « les vrais hommes ne font pas de dépression ». Cette croyance est abordée dans différents programmes de promotion de la santé qui questionnent les normes masculines traditionnelles. Une campagne de publicité nationale australienne pour contrer la dépression souligne cette réalité . Les hommes plus traditionnels et rigides sur le plan des rôles de genre sont plus à risque de dépression et de suicide, et ils sont aussi plus difficiles à joindre par les services.
Publié le 21 septembre 2011 par Geneviève Cloutier et Florence Déplanche 4
Les jeunes en transition vers la vie adulte constituent une population à risque de développer des problèmes de santé mentale. Les statistiques sont frappantes, c’est dans le groupe des 15-24 ans que l’on retrouve les prévalences les plus élevées de détresse psychologique, de troubles anxieux ou dépressifs, de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues et de troubles de l’alimentation. De plus, le suicide est la deuxième cause de mortalité pour ce groupe d’âge. L’ampleur de ces problèmes se fait d’ailleurs sentir au sein de la population étudiante dans les établissements d’enseignement collégial. Depuis les dernières années, des démarches se font surtout dans le but de soutenir les clientèles dites émergentes qui regroupent notamment les jeunes ayant des troubles mentaux et des troubles d’apprentissage. En vue de soutenir l’ensemble des besoins de santé et le bien-être chez les jeunes, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) publiaient en 2010, le Cadre de référence pour soutenir la collaboration entre les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les collèges publics du Québec.